Le travail :
Le
travail peut être défini comme une activité de production d’une réalité
utile. C’est aussi un exercice professionnel réglementé.
-Le travail comme libérateur :
Si
l’on se place du point de vue de la religion, le travail est une source
de réalisation, d’humanisation. Dans l’éthique protestante, l’homme est
considère comme l’être le plus parfait de la création : il est fait a
l’image de Dieu. Or, pour mériter ce statut ; il doit poursuivre et
approfondir l’œuvre créatrice de Dieu. Il devra faire fructifier les
ressources en germe dans la nature. On comprend d’ailleurs pourquoi chez
les Mourides du Sénégal, la l’oisiveté est condamnée. Max Weber l’a
compare d’ailleurs à une contemplation inactive qui se fait au détriment
du travail producteur.
Par ailleurs, nous avons l’habitude
d’appeler les gens par leur métier, par leur caste. Chez les «Pular» du
Fouta du Sénégal, la distinction est faite entre les hommes en fonction
de leur travail. De ce point de vue, ce dernier est un facteur
d’intégration socioprofessionnel. De plus, non seulement le travail
insert l’homme parmi ses semblables mais également il lui confère une
dignité par rapport aux animaux. Il est également un moyen d’échapper à
l’imminence de la mort. Pour MICHEL FAUCAULT, «c’est parce que les
ressources naturelles sont insuffisantes que les hommes travaillent».
Donc le travail est une activité par laquelle l’homme se libère de la
nature et diffère la mort, autrement dit retarder la mort. Ceci,
d’ailleurs, place le travail au centre de l’économie. Il note : «à
chaque instant de son histoire, l’humanité ne travaille que sous la
menace de la mort : toute population, si elle ne trouve pas de
ressources, est vouée à s’éteindre», sauf que l’homme, comme nous
l’avons évoqué, ne se maintient en vie en suivant la nature. Il l’a
façonne et en tire des outils, des outils qu’il fabrique et qui sont une
manifestation de son esprit. HEGEL écrit dans ce sens : «un instrument
inventé par l’homme est plus haut qu’une chose de la nature ; car il est
une production de l’esprit». L’homme est donc travailleur et
technicien.
Dans la dialectique du maitre et de l’esclave, celui
devient le maitre du maitre en travaillant et en soumettant le monde
extérieur à sa propre force. Par le travail, l’homme humanise le monde.
Dans la conception hégélienne, le travail opère une conversion en
produisant un renversement dialectique entre le maitre qui vit dans la
l’oisiveté et l’esclave travailleur. Ce dernier se libère de la nature
mais aussi de la domination du maitre qui devient l’esclave de
l’esclave.
Pourtant, toutes ces considérations ne devraient pas cacher les critiques faites du travail.
-Le travail comme facteur d’aliénation :
Même s’il est facteur d’intégration, le travail n’en est pas moins source d’inégalité socioprofessionnelle et économique.
-Sur
le plan social, la différence des métiers a été à l’origine des castes.
Et, au lieu de se traduire par une intégration, le travail est à
l’origine du clivage, de la répartition de la société en classes, de la
marginalisation des chômeurs. Dans nos sociétés modernes, seul les
riches et ceux dont le travail est subtilement rémunéré sont respectes.
Cela a pour conséquence de nombreux maux dont l’exclusion sociale, la
stigmatisation et la montée en puissance de la violence.
-Sur le
plan professionnel, cela se traduit par des grèves, des luttes
syndicales pour la réclamation de meilleures conditions de vie et de
travail : grèves des médecins, des professeurs par exemple.
-Sur
le plan économique, on note un regroupement des Etats en blocs
idéologiques, une répartition du monde en pays développés, émergents,
sous-développés ou pauvres.
-Sue le plan philosophique, le travail a été critiqué par des acteurs comme PLATON, MARCUSE et même KARL MARX.
Dans
la Grèce antique, le travail manuel était jugé servile. Il était
réservé aux esclaves. Les hommes libres se consacraient à la méditation
et à la politique. La société méprisée les artisans et les hommes qui
s’adonnaient à ce que NITZSCHE appellera plutard : «les durs labeurs».
D’un
autre côté, nous remarquons qu’à notre époque, les hommes aspirent plus
aux jeux, à la distraction qu’au travail. D’ailleurs, MARCUSE prône le
retour à la société des loisirs. Il pense, en effet, que les hommes ont
produit suffisamment de biens et de richesses et qu’ils n’ont plus
besoins de travailler. Enfin, dans sa critique du capitalisme, KARL MARX
voit le travail comme un moyen d’exploitation de l’homme par l’homme ou
de domination du prolétariat par la bourgeoisie. Ce qui d’ailleurs a
conduit à la lutte ouvrière pour le respect des droits des travailleurs
et l’amélioration de leurs conditions de vie.
travail peut être défini comme une activité de production d’une réalité
utile. C’est aussi un exercice professionnel réglementé.
-Le travail comme libérateur :
Si
l’on se place du point de vue de la religion, le travail est une source
de réalisation, d’humanisation. Dans l’éthique protestante, l’homme est
considère comme l’être le plus parfait de la création : il est fait a
l’image de Dieu. Or, pour mériter ce statut ; il doit poursuivre et
approfondir l’œuvre créatrice de Dieu. Il devra faire fructifier les
ressources en germe dans la nature. On comprend d’ailleurs pourquoi chez
les Mourides du Sénégal, la l’oisiveté est condamnée. Max Weber l’a
compare d’ailleurs à une contemplation inactive qui se fait au détriment
du travail producteur.
Par ailleurs, nous avons l’habitude
d’appeler les gens par leur métier, par leur caste. Chez les «Pular» du
Fouta du Sénégal, la distinction est faite entre les hommes en fonction
de leur travail. De ce point de vue, ce dernier est un facteur
d’intégration socioprofessionnel. De plus, non seulement le travail
insert l’homme parmi ses semblables mais également il lui confère une
dignité par rapport aux animaux. Il est également un moyen d’échapper à
l’imminence de la mort. Pour MICHEL FAUCAULT, «c’est parce que les
ressources naturelles sont insuffisantes que les hommes travaillent».
Donc le travail est une activité par laquelle l’homme se libère de la
nature et diffère la mort, autrement dit retarder la mort. Ceci,
d’ailleurs, place le travail au centre de l’économie. Il note : «à
chaque instant de son histoire, l’humanité ne travaille que sous la
menace de la mort : toute population, si elle ne trouve pas de
ressources, est vouée à s’éteindre», sauf que l’homme, comme nous
l’avons évoqué, ne se maintient en vie en suivant la nature. Il l’a
façonne et en tire des outils, des outils qu’il fabrique et qui sont une
manifestation de son esprit. HEGEL écrit dans ce sens : «un instrument
inventé par l’homme est plus haut qu’une chose de la nature ; car il est
une production de l’esprit». L’homme est donc travailleur et
technicien.
Dans la dialectique du maitre et de l’esclave, celui
devient le maitre du maitre en travaillant et en soumettant le monde
extérieur à sa propre force. Par le travail, l’homme humanise le monde.
Dans la conception hégélienne, le travail opère une conversion en
produisant un renversement dialectique entre le maitre qui vit dans la
l’oisiveté et l’esclave travailleur. Ce dernier se libère de la nature
mais aussi de la domination du maitre qui devient l’esclave de
l’esclave.
Pourtant, toutes ces considérations ne devraient pas cacher les critiques faites du travail.
-Le travail comme facteur d’aliénation :
Même s’il est facteur d’intégration, le travail n’en est pas moins source d’inégalité socioprofessionnelle et économique.
-Sur
le plan social, la différence des métiers a été à l’origine des castes.
Et, au lieu de se traduire par une intégration, le travail est à
l’origine du clivage, de la répartition de la société en classes, de la
marginalisation des chômeurs. Dans nos sociétés modernes, seul les
riches et ceux dont le travail est subtilement rémunéré sont respectes.
Cela a pour conséquence de nombreux maux dont l’exclusion sociale, la
stigmatisation et la montée en puissance de la violence.
-Sur le
plan professionnel, cela se traduit par des grèves, des luttes
syndicales pour la réclamation de meilleures conditions de vie et de
travail : grèves des médecins, des professeurs par exemple.
-Sur
le plan économique, on note un regroupement des Etats en blocs
idéologiques, une répartition du monde en pays développés, émergents,
sous-développés ou pauvres.
-Sue le plan philosophique, le travail a été critiqué par des acteurs comme PLATON, MARCUSE et même KARL MARX.
Dans
la Grèce antique, le travail manuel était jugé servile. Il était
réservé aux esclaves. Les hommes libres se consacraient à la méditation
et à la politique. La société méprisée les artisans et les hommes qui
s’adonnaient à ce que NITZSCHE appellera plutard : «les durs labeurs».
D’un
autre côté, nous remarquons qu’à notre époque, les hommes aspirent plus
aux jeux, à la distraction qu’au travail. D’ailleurs, MARCUSE prône le
retour à la société des loisirs. Il pense, en effet, que les hommes ont
produit suffisamment de biens et de richesses et qu’ils n’ont plus
besoins de travailler. Enfin, dans sa critique du capitalisme, KARL MARX
voit le travail comme un moyen d’exploitation de l’homme par l’homme ou
de domination du prolétariat par la bourgeoisie. Ce qui d’ailleurs a
conduit à la lutte ouvrière pour le respect des droits des travailleurs
et l’amélioration de leurs conditions de vie.