éducation dans une si longue lettre

EXPOSEE sujet: ducation dans une si longue lettre de MARIAMA BA

Education dans une si longue lettre






Introduction
Dans une si longue lettre le thème de l’éducation occupe une place de choix et cela on ne s’aurait l’amputer au métier de l’auteur qui est à la fois enseignante et écrivaine. En effet l’acception globale de l’éducation montre quelle peut être conçue comme l’enseignement des règles de conduites, sociales et formation des facultés physiques, morales et intellectuelles qui président la formation de la personnalité de l’homme. Ainsi dans notre analyse, nous nous évertuerons de montrer a travers une si longue lettre que l’ecole, la famille et la société sont des lieux privilégiés de transmission des connaissances. Nonobstant les tares de cette société l’artiste doit porter son regard critique et constructif sur la transmission des valeurs sociétales sans les quelles l’humanité serait en décadence.
I –La société temple d’éducation 
L’Education est un thème récurent dans l’œuvre de Mariama Ba et cela ne peut être cadré qu’au limite de l’école d’où la nécessite de l’élargir au sein de la societe par le biais de la famille. La société est la première des écoles ou l’homme naquit grandit et devient un responsable, un leader capable de cerner des problèmes et les solutionnes. L’Education de la societé est cette action de développement des facultés physiques, intellectuelles et morales a travers le savoir ; savoir faire et savoir être en vue de l’adaptations ou de la transformation du milieu naturel et social. Cette éducation ne peut se faire que dans un cadre social adéquat et apaisé et cela Ramatoulaye l’a très bien compris en essayant de comprendre les cupidités de son mari et en s’attachant en son foyer pour garder l’harmonie de sa famille. D’ailleurs dans la société africaine, l’homme est façonné par ses pairs dans le bois sacré, lieu de formation et d’initiation aux valeurs cardinales de la société car c’est vraiment au cœur de la collectivité que jaillit cette tendance éducative ; chaque africain se fait éduquer par d’autres africains et il en éduque d’autres a son tour. Aujourd’hui Moderne, elle fut jadis transmise par générations et par rite et rituels par des sages comme le montre Seydou Badian dans Sous l’Orage. Cette sagesse plusieurs fois séculaire est le socle de la societe africaine et en croire Amadou Hampathe Ba, elle devrait être sauvegardée lorsqu’il affirme ‘’En Afrique traditionnelle un vieillard qui meurt c’est une bibliothèque qui brule’’.
II-L’Ecole Lieu de socialisation
L’école est un lieu de transmission des connaissances mais à travers des méthodes et des acteurs qui sont façonnés par cette même école l’éducateur selon nos propres dire est un travailleur qui cherche à transmettre des connaissances, des compétences et a véhiculer des valeurs, à être un modele, à contribuer à l’édification de sa nation ou simplement à trouver un emploi, par contre son domaine ; l’éducation semble plus difficile à cerner. Dans une Si longue lettre Ramatoulaye, Aissatou ont fait l’école d’où leur ouverture d’esprit mais aussi l’ascension sociale qui leur évite d’être traitées comme des femmes objets. L’éducation est d’abord dans le cercle de la famille sur l’utilisation de la télévision ou de la crise d’adolescence des jeunes. L’école doit être la vitrine de la societé, elle doit contribuer à la formation d’un type responsable et citoyen.
III- L’EDUCATION DANS UNE SI LONGUE
Ramatoulaye l’héroïne est une enseignante à l’image de la narratrice, mais aussi écrivaine pour dire qu’elle maitrise bien ce thème qu’elle aborde d’amont en avale dans son ouvrage. Elle n’occulte rien l’école Sénégalaise et apporte sa contribution a l’édification d’une école minée par des problèmes et qui demeurent actuels. Sur le plan conjugal mère de douze enfants, Ramatoulaye et par elle la femme est l’âme du foyer même si elle demeure et reste professionnelle, elle doit donc être courageuse, bien entretenir sa famille à faire de sa maison un havre de paix. Elle peut donner sans compter sa mission ne se limite pas à cette seule fonction. Dans ce livre la petite Nabou, Aissatou mais aussi les hommes que sont Modou et Mawdo sont le produit de l’école et de l’éducation moderne bien que n’ayant pas les mêmes comportements. La petite Nabou est présentée comme compétente dans son métier de sage –femme. La bonne éducation de sa fille Daba dotée d’une forte personnalite, elle contribue à rétablir la justice, pour remplacer sa mère convoque au lycée. Mariama compare l’enseignant au medecin, ce dernier s’occupant du corps, le maitre se charge de l’âme, ainsi ce métier devient un sacerdoce à en croire Mariam en ces mots ‘’Debout dans nos classes surchargees, nous étions une poussée du gigantesque effort à accomplir pour la régression de l’ignorance’’ Cette hymne a la mission de l’enseignant montre une fois de plus que l’éducation nous extirpe de l’obscurantisme pour nous conduire vers la lumiere. Elle renchérie en disant aux pages 47 et 48 que ‘chaque métier intellectuel ou manuel mérite considération, étendues qu’il requiert un pénible effort physique ou de la dextérité des connaissances ou une patience de fourmille. Elles sont les pionniers de la nouvelle école moderne mais aussi de la nouvelle gestion des familles mais leurs situations dans ce livre reste précaire, cependant le livre demeure un creuset de pensées sur tous les maux qui touchent notre société Africaine en générale et Sénégalaise en particulier.
Conclusion
En définitive le thème de l’éducation est devenu une nécessité et une si longue lettre l’élargie tout en posant les vrais problèmes de mœurs dans notre société Mariama BA femme au foyer et malmenée par son mari a de sérieux problèmes pour assurer l’éducation de ses enfants, c’est comme le montre le trio Arame, Yacine et Dieynaba. Cette longue lettre a son amie est une sorte de prétexte pour peindre sa vision de la société, et tout le militantisme qu’elle porte en –elle-même.