Exposé : La tradition dans sous l’orage de Seydou badian

PLAN
INTRODUCTION
I) BIOBIBLIOGRAPHIE ET BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
II)La tradition
III) POINT DE VUE PERSONNEL
CONCLUSION

INTRODUCTION
Le conflit des générations est « toute pulsion qui qualifie au sens large tout mouvement conflictuel caractérisant une classe d’âge par opposition à une autre » (Lewis S. Feuer). Le conflit des générations comme étant la rencontre d’éléments et de sentiments contraires qui opposent la nouvelle génération appelée génération montante ou sacrifiée à celle dite des aînés ou des prédécesseurs. C’est ce qui a touché l’écrivain Malien Seydou BADIAN sous les plûmes de son ouvrage « Sous l’orage », un œuvre qui met l’accent sur la société traditionnelle africaine qui a beaucoup de pratiques positives. Par contre cette même société regorge de coutumes qui méritent d’être corrigées. Parmi celle-ci, il y a le mariage forcé, l’excision, la chosification de la femme africaine etc. Grâce à la scolarisation, la femme africaine va s’émanciper (se libérer) suite à des luttes ardues. Que veut signifier les intentions de l’écrivain Seydou BADIAN dans cet ouvrage et quelles sont les conseils qu’on peut tirer de l’étude de ce dernier ?
I )BIOBIBLIOGRAPHIE ET BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

1°) BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Seydou Badian Kouyaté, plus connu sous le nom de Seydou Badian, est un écrivain et homme politique malien né à Bamako le 10 avril 1928. Il a fait ses études primaires et une partie de ses études secondaires dans son pays avant de s’expatrier à Montpellier en France où il prépare et obtient son baccalauréat. Seydou Badian Kouyaté effectue des études de médecine à l’université de Montpellier en France. Il est l’auteur d’une thèse sur les traitements africains de la fièvre jaune et devient docteur vétérinaire en 1955.
Rentré au pays en 1956, il s’investit dans la politique où il l’occupe successivement en 1965 les postes de ministre de l’économie rural. Lors du remaniement du 17 septembre 1962, il devient ministre du Développement. Proche du premier président Modibo Keïta il écrit les paroles de l’hymne national du Mali. Après la chute du président Modibo KEÏTA, il fut emprisonné et sera libéré en 1975. Il défend l’existence d’un parti unique dans l’Afrique post-colonial, seul moyen selon lui de créer la Nation. Lors du coup d’État de Moussa Traoré en 1968, il est déporté à Kidal puis s’exile à Dakar au Sénégal.

2°) BIBLIOGRAPHIE
Écrivain reconnu internationalement, Seydou Badian Kouyaté publie en 1957, trois ans avant l’indépendance du Mali, son premier roman intitulé « Sous l’orage ». En 1965, il publie « les dirigeants face à leurs peuples » qui lui a valu le Grand prix littéraire d’Afrique noire. Deux autres romans sont publiés ensuite, « le Sang des masques » en 1976 et « Noces sacrées » en 1977. En octobre 2007, Seydou Badian Kouyaté publie un roman intitulé « la Saison des pièges »
       II) La tradition
La tradition peut être définie comme étant les cultures et les pratiques éffectuaient dans les périodes ancestrales.
La tradition d’une part est le poids du passé, les prestiges des anciens.Elle est souvent puissante. Ainsi dans nos sociétés certaines traditions frappent d’interdits des actes, des objects ou même des   quels ils  confèrent un caractère sacré ou impur comme par exemple : le mariage civil ou même les fiançailles. Le statut de la femme ,avant  le mariage la jeune fille doit obéissance aux parents, rester au foyer prés de la mére qui l’initie aux travaux domestiques.La fille n’avait pas de libèrté de sortir n’importe comment et de s’ossocier aux garçons.La fille devait rester chaste jusqu’au mariage.C’est pourquoi elle restait prés de sa mére. Quand elle atteint l’âge
de se marier, ce sont ses parents qui lui choisissent un mari, elle doit se soumettre à son époux, éduquer ses enfants faire les travaux domestiques. La femme n’avait pas de droit à la parole, c’était le mari qui commandait et elle obéissait. Nous avons aussi la relation entre jeunes et vieux, les jeunes doivent respect aux vieux ,les saluer,leur obeir. Demander les leurs conseils
Se soumettre aux decisions des vieux Par exemple dans la tradition kany n’a pas le droit de refuser le conjoint que son père avait choisi pour elle Les vieux commandent  et les jeunes suivent. le Père Benfa dit ceci : 
« Vous avez tort de vouloir tout laisser tomber. Vous avez tort d’essayer d’imiter les Européens en tout. Comprends-moi bien. L’homme européen n’est qu’un des multiples aspects de l’homme. On ne vous demande pas d’être européens. On ne vous demande pas de vous défigurer. » . 
Ces deux camps, incarnés par Kany et son frère d’un côté, et le père Benfa de l’autre, s’opposent dans un choc culturel provoqué par l’affrontement entre deux générations. Le flou volontairement entretenu par l’auteur sur la localisation exacte de l’action du roman permet de donner à ce livre un caractère globalement africain, et le conflit dont il se fait l’écho est partagé par une Afrique qui voit ses coutumes et son histoire plurimillénaire confrontées à la modernité. Le mariage forcé,
Un mariage forcé n’est une pratique limité à une seule région du monde. Il a pour but de marier une personne contre sa volonté avec quelqu’un que leurs parents ont choisis. Dans la coutume Africaine, le mariage est organisé par les familles des futurs époux qui viennent généralement de la même ethnie, d’une même classe sociale et d’une même région (…). Dans « sous l’orage », Un mariage, s’annonce difficile du fait de l’amour que Kany et Samou son copain, se vouent. Ils s’étaient rencontrés au cours d’une Kermesse, organisée au village. Leurs regards s’étaient croisés une, deux, trois fois. Ils se sont aimés et ne parlaient plus que d’amour et d’avenir. Mais le père Benfa s’oppose à cette aventure et décide de donner sa fille forcément à un homme riche.
III) Point de vue personnel sur l’œuvre 
La tradition se présente comme ce moyen utilisé dans la culture nègre. Son originalité montre qu’il serait absurde de l’opposer à la modernité car ce sont des notions complémentaires et ne s’excluent guère. En d’autre terme l’Afrique n’a pas su comment moderniser, passer de la tradition à la modernité, et a pris la modernité des colons comme une tradition. Nous devons nous initier à nos valeurs traditionnelles, car ceux-ci sont nos propres valeur, nos réels valeur, les choses importés ne peuvent en aucun remplacer ce qui nous ai authentique, notre problème actuel rigide à l’abandon de nos vrais valeurs. Dans cet ouvrage, c’est l’âme de l’Afrique qui parle. Une âme qui parle avec pudeur. Un juste ton. Cette justesse de ton, c’est la pudeur même de l’âme de l’Afrique noire, héritage sans doute, d’une très vieille et très complexe histoire, caractéristique essentielle de sa civilisation.

CONCUSION
Sous l’orage une œuvre de contestation du colonialisme. Seydou BADIAN à travers son œuvre met l’accent sur les coutumes traditionnelles africaines qui méritent d’être corrigées comme celui qu’a subit KANY. Ce qui dans le roman oppose les jeunes aux vieilles, il relève les conflits de culture et de la génération et les deux à la fois. En fait d’orage, le livre nage dans les bouleversements sociaux et politiques que provoquent les injustices, le racisme, les inégalités de toutes sortes caractérisant le régime colonial. Vu sous cet angle, le roman est celui de la contestation du colonialisme parce qu’écrit à un moment où on déniait au Noir toute responsabilité du fait de la couleur de sa peau. La profondeur millénaire de l’Afrique et les horizons stimulants dévoilés par d’autre forme de savoir le débat est celui des pères et des fils et tel est l’orage subie par les peuples Africaines.